Il est six heures cinquante deux

J’ouvre ma page entourée de bleu

Bonjour Sir Imaginaire si tu le veux

Mettre quelques rimes au beau milieu

Ce matin j’ai l’esprit plutôt cotonneux

Alors je te laisse travailler parbleu

Confiance en toi je sais tu joueras le jeu

Pour rendre mes chers lecteurs heureux

Tu trouveras bien un sujet valeureux

Les mots sûrement t’aideront un peu

Et peut-être même tu partiras dans les cieux

Et tu saupoudreras poésie de rais lumineux

Tu toucheras les astres un peu frileux

Mais tu ne feras pas sauve-qui-peut

Ils vont s’habituer à toi et te feront un joli feu

Et ils te traiteront comme un demi-dieu

Au dessus de Garlaban et de sa banlieue

Tu admireras ce beau décor sans désaveu

Et tu composeras versifiés si respectueux

Que le vieux roc en sera bienheureux

Tu reviendras enfin le cœur radieux

Car je lirai ton poème en le trouvant merveilleux

Et tu auras exaucé mon gentil vœu

Alors grand merci et je ne te dirai pas adieu

Gabrielle