Devant ma page blanche sans prétention

Je demande gentiment à mon inspiration

Qu’elle me donne un sujet doux et mignon

Et en lisant mes contacts ainsi souriront

Mais hélas le thème est introuvable

Je cherche en vain rien ne me vient d’agréable

Ma tête régissante n’est pas du tout aimable

Elle abrite mes idées sous son imperméable

Ce matin mon cerveau décide de faire une pause

C’est samedi veille de pentecôte alors il ose

Faire l’impasse sur le temps l’amour ou les roses 

Juste qu’en liberté totale tranquille il se repose

Cependant mes méninges ont pitié de moi

Voyant que mon texte et mes rimes sont en émoi

Alors charitables quelques mots elles m’octroient

M’ôtant Dieu soit loué mon grand désarroi

Ma page blanche est maintenant comblée

Par des drôles de vers pas vraiment souhaités

Sans sujet précis mais finalement plutôt gentillet

Alors j’espère juste qu’en lisant vous sourirez

Gabrielle