Je peins ces insectes avec bonheur

Pour leur petit corps haut en couleur

Et leur minois joufflu au sourire enjôleur

Illuminé par la flamme de leur cœur

Et ce couple de jeunes coccinelles

Avec de l’amour dans leurs prunelles

Lui si beau et magnifique la demoiselle

Que de les dessiner c’est une joie réelle

Toutefois ces drôles êtres du bon Dieu

Où la douce félicité sort de leurs yeux

Ils sont si resplendissants et heureux

De les croquer c’est un plaisir parbleu

Ces cacarinettes comme l’on dit

Bien affectueusement dans notre midi

Elles ont le pouvoir de porter chance aussi

Alors je suis ravie de les ébaucher pardi

Cependant ces charmantes bébêtes

Voyant que je les crayonne guillerette

N’ont enfin plus qu’une idée en tête 

C’est d’être représentées sur ma gazette

Évidemment gentiment je les rassure

Puisque ces éprises et ailées créatures

Illustreront bien joliment mes écritures

Et leur effigie honorera ma peinture

Gabrielle