Dieu que c’est dur de m’en aller

Quelle est cette drôle de destinée

Qui me fait laisser ma maisonnée

Petit nid confortablement agencé

Où chaque jour soleil vient l’éclairer

Avec mes collines de tous les côtés

Et grand Garlaban pour me protéger

Dans cet antre coquet tout douillet

Se trouve une pièce bien privilégiée

Où au petit matin à mon cher clavier

Je poétise au calme dans la sérénité

Juste j’entends les oiseaux gazouiller

Qui me souhaitent la bonne journée

Je médite sur cet entourage à laisser

À mes promenades sur les sentiers

Sans compter ma voisine d’à côté

Avec qui j’ai gentiment sympathisé

Je n’oublie pas non plus mes activités

Et  les gens auxquels je me suis liée

D’une belle et complaisante amitié

Alors que je reviens d’une éventualité

D’une autre maisonnette à acheter

La petite mienne ressemble à un palais

Sans orgueil car tout est relatif je sais

Mais comment ne pas être éplorée

Oui Dieu que c’est dur de m’en aller

Gabrielle