Si je vous présente aujourd’hui cette ballerine

C’est qu’elle me rappelle ma chère fille Sandrine

Avec son tutu et ses collants voilà ma gamine

Qui pratiquait devant la glace cette discipline

Le modèle de la demoiselle s’est présenté à moi

Je n’ai donc pas hésité à le dessiner avec émoi

Et mon charmant petit rat en justaucorps je revois

Avec ses ports de bras et son si charmant minois

Voilà qu’aux contours de sa jolie tête mon crayon

Évoque en gloussant les résilles dans ses chignons

Car bien souvent je les tricotais en laine ou en coton

Aux couleurs assorties évidemment de ses chaussons

C’est que ma coquette dans son habit de danseuse

Malgré ses gestes aériens qui la rendaient majestueuse

À répéter inlassablement en grande laborieuse

Ses orteils étaient endoloris et ses jambes douloureuses

Toutefois quel immense plaisir de maman j’avais

Sur scène à admirer ma gracieuse fillette évoluer

Au son du boléro ou des musiques aux douces mélopées

J’en étais plutôt fière et heureuse je dois vous l’avouer

Gabrielle